Que faut-il pour être un bon électricien ?
Difficile de répondre de but en blanc à cette question.
L’expérience dans le métier pourrait être un gage de sérieux, mais ce n’est pas toujours le cas.
La preuve? Nos hommes politiques, qui sont vissés sur leurs sièges depuis longtemps et qui malgré l’âge, deviennent de plus en plus mauvais.
Revenons à notre métier d’électricien.
Si l’expérience n’est pas un facteur à prendre uniquement en compte voici deux critères qui me paraissent importants pour faire un bon électricien:
L’électricien et la théorie :
Qu’on le veuille ou non, être électricien, c’est cohabiter avec un phénomène physique, l’électricité.
Lorsqu’elle a été “découverte”, l’électricité a révolutionné le monde (voir ici pour un article complet sur l’histoire de l’électricité).
Il faut donc connaître le phénomène pour le maîtriser.
Je ne parle pas d’avoir des notions poussées en électricité, ni d’avoir un doctorat dans le domaine, mais de savoir comment l’électricité est produite, comment elle est véhiculée et surtout quels sont les dangers encourus en présence d’électricité.
Ce dernier point, c’est la base, puisque tous les éléments de l’installation électrique (interrupteur différentiel, disjoncteur divisionnaire) sont présents afin de se protéger des dangers liés à l’électricité, pour bénéficier uniquement de ses avantages.
Pour moi un bon électricien doit comprendre le fonctionnement du matériel électrique qu’il installe et donc la théorie sur l’électricité
Mais la théorie ne fait pas tout, surtout dans un métier manuel comme celui d’électricien:
En pratique, pour être un bon électricien il faut être bricoleur :
C’est évident, pour devenir un bon électricien, il faut être "un bon bricoleur".
Mais pas uniquement dans le domaine de l’électricité.
En effet, l’électricien est probablement le professionnel qui est le plus en relation avec les autres corps de métier. Il est en discussion avec le maçon, le plombier, le menuisier, le plaquiste ou encore le peintre.
Un bon électricien doit donc connaître non pas le métier de l’autre, mais les contraintes que ses interventions vont faire peser sur les autres intervenants.
Par exemple, si un électricien doit placer des spots dans un couloir et qu’un faux plafond est installé dans ce couloir, il doit anticiper et discuter avec le plaquiste sur le positionnement des rails.
Les normes et les produits techniques évoluant régulièrement il faut également être curieux pour pouvoir évoluer et fournir le meilleur pour nos clients.
